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DEADLY SHAKES  
                   

Découvrons aujourd’hui Deadly Shakes, un jeune groupe de la région de Strasbourg, avec son bassiste Tristan.

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Salut Tristan ! Merci à toi pour cette interview ! Peux-tu nous présenter les membres du groupe ?

Salut et merci à vous pour ce que vous faites à MetAlsace. Oui bien sûr, il y a François à la guitare, au chant, au clavier et aux sons de l’espace. On a aussi Jérémie à la guitare et aux backings. Pour la batterie et les backings c’est notre cogneur Anthony. Et enfin, Tristan à la basse et au chant.

Vous vous définissez comme un « garage rock band ». Quel est votre style, vos influences musicales ?

Pour le style, je vais te répondre de la plus simple des manières : du rock. C’est à ça qu’on a voué l’âme du groupe. Le côté garage, c’est parce qu’on n’a jamais cherché à faire quelque chose qui ne nous correspondait pas. Pour ce qui est des influences du groupe et pour ne citer que certains artistes, je dirais que l’on s’étend du blues et de la soul (Chuck Berry, Robert Johnson, Ray Charles, Muddy Waters, SRV… ) au rock actuel (Rival Sons, Vintage Trouble, Black Rebel Motorcycle Club, The Black Keys, The White Stripes, Eagles of Death Metal, Queens of the Stone Age, Arctic Monkeys…) avec une bonne grosse tranche de sixties (Jimi Hendrix, Janis Joplin, The Kinks, The Sonics…) et seventies (Led Zep, Deep Purple, Pink Floyd, The Who, Black Sabbath, Queen…). Mais ça c’est pour le groupe, individuellement on concentre des d’influences tellement variées qu’on n’aurait pas assez de temps pour toutes les citer.

Un 2 titres disponible en streaming ainsi qu’un clip « Reap What You Sow » sont sortis très récemment. Un album est-il prévu prochainement ?

Non, on ne cherche pas à faire d’album, du moins pas pour l’instant. On va continuer de sortir des EPs de manière régulière car les nouveaux morceaux arrivent quasi naturellement lorsque l’on répète. Je pense que si l’on devait s’asseoir dans notre local, se regarder dans le blanc des yeux et se mettre à dire, « il faut » que l’on crée pour un album, ça irait à l’encontre de notre nature et de notre manière de fonctionner. Je crois sincèrement qu’on ne cherche pas à « produire » de la musique mais à faire vivre et perfectionner nos idées. C’est peut-être à mettre sur le compte de la jeunesse de notre projet mais ça fonctionne très bien pour l’instant.

Comment se passe le travail de composition ?

Le plus souvent l’un de nous arrive avec une ébauche de chanson, un riff, une mélodie, une idée, c’est le squelette sur lequel on va travailler ensemble. On commence alors un processus où l’on va tester plusieurs idées et retenir celles qui nous paraissent les plus pertinentes et en adéquation avec notre ressenti. Quand on finit par se regarder après avoir joué un morceau pour la première fois et que l’on a tous bien kiffé, alors c’est que l’on sait que qu’on tient quelque chose qu’on pourra retransmettre à notre public. Ca se joue énormément avec les tripes et le cœur plutôt qu’avec la tête. Aussi, on ne commence que très rarement l’écriture d’une chanson par les textes, bien que l’on attache une très grande importance à nos paroles.

Quels sont les thèmes de vos textes ?

C’est souvent assez sombre, sans être lugubre. Il y a des chansons qui traitent clairement de sujets personnels comme des déceptions amoureuses, des angoisses, de la solitude, de la mort, de tuer son ennemi intérieur, de se faire voler son âme, bref, des expériences des émotions de la vie… Et ça peut parfois aussi être des thèmes beaucoup plus nébuleux et barrés selon que la bouteille soit à moitié vide ou à moitié pleine.

Nous avons la chance en Alsace d’avoir une vraie scène dédiée au métal, contrairement au reste de la France où il est difficile pour les groupes de jouer en live. Est-ce facile cependant pour ton groupe de trouver des dates ?

Oui et non. Je crois qu’en France, si la musique restait le sujet de discussion principal, il y aurait moins de problèmes pour les groupes, les bars et les salles mais malheureusement on ne vit pas dans un monde parfait. Bien souvent, tu te heurtes à des logiques et des problématiques qui dépassent le seul cadre musical et c’est très frustrant à vivre, surtout quand tu fais de la musique de manière sincère. Le seul conseil que je puisse donner face à cette difficulté, c’est de croire en ce que tu fais car ça finira toujours par marcher si tu es sincère. Ca va paraitre naïf mais que tu sois une rockstar adulée par des millions de fans ou que tu joues dans ta cave pour tes potes, ça ne change strictement rien : si tu crois en ce que tu fais, tu peux prendre et donner la même dose de plaisir.

Vous avez d’ailleurs quelques concerts déjà prévus cette année. Un rituel particulier avant d’investir la scène ou une bonne bière suffit ?

Pourquoi une seule bière ?? Oui, notre autre rituel c’est une prière souvent improvisée aux dieux du rock pour que personne ne pète quatre cordes d’affilée. On a de l’énergie à revendre mais les solos sur seulement deux cordes, c’est parfois ennuyeux.

Vous avez joué fin décembre au Rock n' Schirrhein, un sympathique festival à valeur caritative. Un petit mot sur le lieu, le public ?

C’était notre premier concert et l’on ouvrait pour la soirée. Pour tout te dire, je crois qu’on ne s’attendait pas à ce que le public soit aussi nombreux au début de la soirée et surtout aussi réceptif à nos morceaux. C’était vraiment un plaisir de jouer à cette soirée d’autant que l’organisation était aux petits soins (on est d’ailleurs restés tard après la fin de la soirée), les autres groupes étaient très sympas et le public était venu nombreux pour soutenir une bonne cause. Je crois que ces moments là doivent être appréciés et c’est ce que l’on a fait, crois moi.

Si vous pouviez choisir de faire la première partie d’un groupe, qui choisiriez-vous ?

Rival Sons, BRMC ou Led Zep (si ceux qui sont encore là décidaient à se bouger pour se rabibocher). C’est un choix qui n’engage que moi mais je sais que mes gars seraient partants.

Merci Tristan d’avoir pris le temps de me répondre. Je te laisse le mot de la fin !/p>

Merci pour ce que vous faites pour les groupes, on vous souhaite le meilleur.

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